En cour de Lecture:

En cour de lecture: La cité des ténèbres tome 4

lundi 9 janvier 2012

Une aventure d'Alexia Tarabotti : Le Protectorat de l'ombrelle Tome 1: Sans âme de Gail Carriger




Note:
10/10

Résumé:
Miss Alexia Tarabotti doit composer avec quelques contraintes sociales.
Primo, elle n’a pas d’âme. Deuxio, elle est toujours célibataire. Tertio, elle vient de se faire grossièrement attaquer par un vampire qui, ne lui avait pas été présenté ! 
Que faire ? Rien de bien, apparemment, car Alexia tue accidentellement le vampire. Lord Maccon – beau et compliqué, écossais et loup-garou – est envoyé par la reine Victoria pour enquêter sur l’affaire. 
Des vampires indésirables s’en mêlent, d’autres disparaissent, et tout le monde pense qu’Alexia est responsable. Mais que se trame -t-il réellement dans la bonne société londonienne ?

Avis:
O joie immense, merveilles! Me voila poussant des Oh et des Ah de pure satisfaction!
Ce livre m'a comblé à un point tel, que je me vois dans le plus profond désespoir de devoir en faire une critique. En effet, malgré tous les efforts que je pourrai déployer et en dépit de ma bonne volonté, celle çi ne saura en aucun cas le présenter dans son entière, grande, juste et magnifique valeur. (Oui je vais utiliser une profusion d'hyperboles).
Dés la première page un sourire s'étalait sur mon visage, à la fin du premier chapitre j'étais totalement, entièrement, désespérément conquise. 

Citation:
"Il atterrit pile sur une assiette de tarte à la melasse. Ce qui troubla terriblement mademoiselle Tarabotti. Elle avait un goùt prononcé pour les tartes à la mélasse et se faisait une fête de pouvoir consommer cette assiette-là. (...) Elle l'abattit droit sur le sommet du crâne du vampire tandis qu'il tentait de s'extraire de sa nouvelle relation intime avec la desserte. La chevrotine donnait à l'ombrelle de cuivre ce qu'il fallait de poids pour produire un "ponk" délicieusement satisfaisant. "Mal élevé!" gronda mademoiselle Tarabotti."

Première page, le ton est donné. Cette écriture et l'humour décapant utilisé par l'auteur n'est pas pour me  déplaire, bien au contraire. Un côté absurde dans les descriptions avec un enchainement rapide de réflexions et d'actions loufoques. Nous sommes au début du roman et j'aime déjà.

L'histoire de mademoiselle Tarabotti, vielle fille, bas bleu, entêtée et dépourvu d'âme, (techniquement parlant), se déroule donc dans le Londres du XIXeme siècles. L'auteur a tout de même pris quelques libertés sur le côté historique, dont le fait que le monde surnaturel soit connu de tous. Vampire et loup garou côtoient le plus naturellement du monde la bonne société Londonienne. Mademoiselle Tarabotti est ce qu'on appelle une paranaturelle, c'est à dire qu'étant dépourvue d'âme, elle annule le surnaturel. Envoyez lui un Loup Garou enragé par une nuit de pleine lune, il lui suffit de le toucher pour que celui çi retrouve instantanément forme humaine, il en va de même pour les vampires. 

Le roman débute par la rencontre de mademoiselle Tarabotti avec le vampire à la mélasse, qui finira accidentellement embroché sur son ombrelle, et par l'arrivé de Lord Maccon, Comte, dirigeant du BUR (Bureau du registre des non-naturels), loup garou de son état et accessoirement Alpha de la meute. Les dialogues entre Alexia et le comte relèvent plus de la joute verbale que de la conversation mondaine. Les nombreux quiproquos, leur entêtements ainsi que leur personnalités respectives font de ces échanges un pur régal pour nous lecteurs. Je me suis plus d'une fois surprise à relire plusieurs passages de leurs dialogues pour en apprécier tout le piquant.

Citations:
1/ "Lord Maccon cessa de mordre mademoiselle Tarabotti. Il s'écarta d'elle, mettant la largeur d'un doigt entre eux. Elle eut l'impression que c'était un mètre. Il secoua la tête, jeta un coup d'oeil choqué à Alexia, lâcha ses fesses, fixa sa propre main comme s'il était en train de l'accuser d'avoir agi en toute indépendance, et prit une expression parfaitement honteuse. Mademoiselle Tarabotti était hélas trop désorientée pour véritablement apprécier cette expression mortifiée peu caractéristique du comte."

2/"Alexia décida, ici et maintenant, qu'il était clair que lord Conall Maccon n'avait que deux modes de fonctionnement: l'agacement et l'excitation. Auquel préférait-elle avoir régulièrement affaire? Son corps se joignit à la discussion sans honte, et elle parvint à se choquer elle-même au point de se taire."

Mais comme si l'humour présent, l'utilisation de l'absurde, l'écriture pointilleuse, piquante, la personnalité rafraichissante, entêtée merveilleusement drôle des personnages ne suffisaient pas, il faut également que l'histoire et l'enquête soient passionnantes. En effet dans cette société en plein essor technologique, où la science prend une place de plus en plus importante, nos héros doivent faire face à de bien mystérieuses disparitions d'êtres surnaturels. Mademoiselle Tarabotti, elle même poursuivit par un être tout à fait immonde, dont elle ne sait rien, qui cherche à l'enlever pour d'obscures raisons, va tacher de résoudre l'affaire. Et nous voila donc entrainés dans ses pérégrinations, où l'on rencontre d'autres personnages hauts en couleurs, plus loufoques les uns que les autres.

De l'humour, un style d'écriture incisif,  des personnages hauts en couleurs, une pointe de romance, une intrigue bien construite, un monde original parfaitement développé et utilisé par l'auteur. Bref, Je n'ai absolument rien à reprocher à ce roman. C'est un pur regal!




Mademoiselle-R


6 commentaires:

  1. Alors tant mieux c'est que j'ai réussi. ^^
    C'est vraiment un gros coup de cœur.

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  2. Je vais tenter le coup moi aussi dans ce cas. Je n'ai jamais accrocher à ce livre à cause de la couverture...mais tu as l'air de l'avoir beaucoup aimé...j'essaie

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  3. Franchement il est vraiment bien, après il y a certaines personnes qui n'aiment pas du tout le style d'écriture de l'auteur mais moi j'adore donc je te conseille de lire les premières pages avant de te décider.
    Moi aussi je ne m'étais pas lancée dans se roman à cause de la couverture mais il vaut vraiment le détour.

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  4. C est sur que ça donne envie de lire, il me faisait déjà de l œil depuis un bon petit moment :) Donc je pense qu'il va entre dans ma pal

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